Tuesday, April 21, 2009

TRAFIC D’ENFANTS

TRAFIC D’ENFANTS EN AFRIQUE
Par YEBGA VICTOR
Assistance-Action
Une des conséquences de la crise économique qui handicape cruellement le continent Africain depuis bientôt plusieurs décennies, est la généralisation de la pauvreté au niveau des couches défavorisées de la population. On le voit un peu partout, les jeunes sont frappés de plein fouet par le chômage. Dans certains pays, tel le Cameroun, la situation est très grave et le taux de désœuvrement chez les jeunes âgés de 12 à 18 ans est très élevé. Dans certaines régions du pays, ce taux avoisine les 70%. Une grande partie de cette jeunesse se cantonne dans les villages car n’ayant pas d’attache familiale en ville : c’est alors qu’entre en jeu le phénomène du trafic des enfants. Dans la majorité des cas, le deal se conclu verbalement soit indirectement entre le trafiquant d’enfants et le parent, soit directement entre l’enfant lui-même et le trafiquant. Ce dernier, négocie le départ de l’enfant du village contre une prise en charge en ville et une somme d’argent est alors versée au parent. Cette somme varie entre 50.000 FCFA et 100.000 FCFA. Le trafiquant s’engage à conduire l’infortuné jeune jusqu’à la famille d’accueil. Cette prise en charge comprendra : l’hébergement du jeune garçon ou de la jeune fille, l’octroi d’un petit salaire mensuel, l’inscription dans une école ou l’intégration dans une structure de formation professionnelle.
Au Cameroun, la plupart de ces enfants sont recrutés dans les provinces de l’ouest, du nord-ouest et du sud-ouest, et ce trafic se généralise de plus en plus. Il concerne les jeunes filles de 10 à 15 ans qu’on recrute pour les travaux ménagers et les petits garçons âgés de 12 à 17 ans pour les travaux dans les champs de cacao des départements du sud Cameroun.
Lorsque l’enfant intègre sa nouvelle famille, après 6 mois environ sont rêve d’épanouissement s’évanouit : au lieu d’une vie paisible, il découvre l’Esclavagisme de ses nouveaux parents qui ne manifestent à son endroit que sentiments de mépris, d’intimidation et de violences.
Lorsque le taux de violence exercé au quotidien sur l’enfant devient croissant : violence psychologiques et physiques à la maison ou aux champs de travail, l’enfant quitte la maison et intègre la rue d’où le phénomène croissant des enfants de la rue dans les villes de Douala et Yaoundé. Quant aux jeunes filles, elles subissent les séisses sexuels et les brimades divers, et dés qu’elles atteignent un âge raisonnable les réseaux de prostitution leurs ouvrent leurs portes.
Les pays africains doivent s’organiser pour mettre fin à ce phénomène de barbarisme d’une autre époque car le développement de notre continent passera par l’éducation de nos enfants qui doivent être considérés comme le fer de lance du développement de l’Afrique. Pour plus d'information, cliquez sur http://assistance-action-parrainage.blogspot.com/

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