Lettre ouverte à M. Philémon Yang, Premier Ministre du Cameroun
Par Christian E.Locka
Président de l’Association
Action pour l’Humanisation des Hôpitaux
Tel : +237 96781299
E-mail : c.locka@acthu.org
Site internet : www.acthu.org
Excellence, Monsieur Le Premier Ministre
Quelques semaines après votre prise de fonctions comme chef du gouvernement, le 30 juin 2009, vous avez bien voulu remettre une «feuille de route» à chaque département ministériel. Il s’agit d’une espèce de conducteur ressortant les priorités de la politique des «Grandes Ambitions» du Président de la République. Vous insistiez que ces instructions soient satisfaites au plus tard en fin d’année, soit six après leur mise en application. Après évaluation, vous avez trouvé le bilan globalement satisfaisant si l’on s’en tient aux articles lus dans certains medias.
Pour garantir la transparence sur toute la ligne et permettre aux populations d’avoir une idée claire, précise et nette sur la gestion du service public, il aurait été d’une grande utilité de dresser un bilan par département ministériel et le faire savoir. Néanmoins, nous nous faisons le devoir de revenir précisément sur la feuille de route du Ministère de la Santé publique pour relever d’entrée de jeu que même si elle souffre de quelques oublis tels le recrutement, la répartition et l’amélioration des conditions de travail et de vie du personnel de santé, cette feuille, reconnaissons-le, a eu le mérite de se pencher sur certains besoins réels de la population en matière de santé publique. Hélas, le fait que la plupart de ces instructions aient été ignorées en a rajouté aux multiples violations du Droit à la santé dans les hôpitaux au cours de l’année dernière.
En ce qui concerne par exemple l’administration générale et la gouvernance interne des hôpitaux, il était question que le Ministère de la santé publique produise des supports devant renseigner les usagers sur entre autres les actes de prestation, les tarifs des formations hospitalières publiques et les voies de recours en cas de litige. Il n’en a rien été. Ces repères auraient pourtant permis que l’on dissuade les démarcheurs postés aux alentours des centres hospitaliers toujours prêts à détourner les malades vers la clientèle privée.
La réalisation d’un site Internet bilingue avec l’extension du nom du domaine «gov.cm» assorti des liens utiles de certains organismes, voilà une autre instruction qui est restée lettre morte. A ce niveau, on ne peut dire que les moyens financiers ont manqué, loin s’en faut ; ce d’autant que, d’importantes sommes d’argent sont annuellement allouées à la cellule de communication de ce ministère. Le Minsanté est l’un des rares départements sinon le seul a avoir organisé entre Août 2009 et Mars 2010 trois conférences de presse très courues pour s’expliquer sur le sort réservé aux grandes pandémies. Nous ne connaissons pas le montant exact des factures tout comme nous ne remettons pas en cause l’opportunité de ces rencontres mais quand on sait que les noms de domaines des sites Internet s’obtiennent à moins de 20.000 f CFA, il y a de quoi s’étonner. Avant qu’il ne disparaisse de la toile de manière surprenante, l’ancien site Internet «Minsante.cm» était plus fourni en communiqués et comptes-rendus de conférences de presse qu’en informations pratiques à même de renseigner les usagers sur la carte hospitalière, la tarification des prestations, les adresses utiles ou les textes réglementaires.
Le plan de lutte du gouvernement contre la vente illicite des médicaments qui se résume à des saisies spectaculaires de produits querellés alors que leurs provenances sont connues donc maîtrisables, a rencontré le silence inquiétant du Ministère de la santé publique ; qui, d’après les recommandations de la feuille de route, était attendu sur le terrain de la répression avec l’obligation d’augmenter d’au moins 10% les stocks de médicaments saisis. Les vendeurs de ces médicaments semblent plutôt avoir fait la paix avec ceux étaient supposés être leurs bourreaux. Ils ont amélioré leurs conditions de travail en occupant pour la plupart des kiosques, ils paient les impôts et approvisionnent même les hôpitaux publics et privés. Pendant ce temps, les autorités sanitaires ameutent les médias, menacent, promettent de sévir. Toujours rien n’est fait. La même consigne avait été donnée pour les magasins, Groupes d’Initiatives Communes (Gic) de Santé et formations sanitaires clandestins ou non autorisés, mais c’est le même scénario théâtral qui s’observe. Parmi les promoteurs de ces structures illégales de santé qui poussent comme des champignons dans nos quartiers, on retrouve un nombre impressionnant de personnels et professionnels de santé du secteur public qui, rallongent la liste des morts de l’irresponsabilité professionnelle sous le prétexte d’arrondir les fins de mois difficiles. Le vide juridique dans ce créneau accroît l’impunité.
L’harmonisation des prix dans les hôpitaux publics est une autre urgence soulevée par la feuille de route qui est encore une vue de l’esprit. La réalité est que les subventions de l’Etat étant chétives, les dirigeants des hôpitaux publics en vertu des pouvoirs qui leur sont conférés par le gouvernement choisissent d’autres systèmes de financement qui ne tiennent pas compte des réalités socio-économiques et culturelles. Cette « libéralisation » n’obéit pas à la cohérence et l’harmonisation qui ont toujours caractérisées le secteur public. Lorsque l’Etat démissionne ou cesse de respecter ses engagements vis-à-vis de ses citoyens comme cela semble se préciser dans le secteur hospitalier de notre pays, le vide qu’il laisse est subtilement comblé par les clients ou patients à travers des mécanismes opaques.
A titre d’illustration, arrêtons-nous si vous le permettez à l’hôpital Laquintinie de Douala pour constater que les malades y sont devenus par la force du «Code» de véritables vaches à lait. Le Code est un package composé de médicaments, des soins, de lits, des primes du personnel, des frais d’entretien et de maintenance, etc. Il prévoit que le malade est à la charge de l’hôpital et élimine par conséquent le garde malade. Mais, ces informations gardées secrètes sont le privilège d’une poignée de personnels du cercle restreint des décideurs de cet hôpital.
On peut comprendre que le secret soit jalousement gardé par les Directeurs généraux successifs puisque la mise en application du code fait apparaître l’arnaque. Par exemple, bien que le garde malade ne fasse pas partie des prévisions du Code, il est contraint de payer un ticket de 500fcfa parfois à son insu étant donné que cette information est machiavéliquement glissée dans le dossier médical. Que dire du droit à l’information lorsque les malades ne connaissent ni les raisons de l’avènement de ce système de paiement, ni son contenu, ni ses avantages, encore moins des voies de recours en cas de litiges ; mais, ils doivent payer, payer cher cet inconnu, s’ils veulent recevoir des soins. Dans un communiqué de presse publié le 27 janvier 2010, notre association dénonçait le fait que « les coûts des codes (…) ne sont révélés aux malades qu’à la caisse lors du paiement; les malades ne sont pas informés du contenu des codes, donc de tout ce qui leur est administré, parfois même pas de la durée du traitement. Un personnel peut alors ajouter ou retrancher un élément du Code, sans courir le risque d’être dénoncé. Tant pis pour les sujets allergiques à quelque produit ! « Paie et tais-toi ! » C’est la formule consacrée au Code. Les usagers continuent à payer des Codes de plus en plus vides…»
En dépit de ces abus, trois Ministres de la Santé publique et deux Directeurs généraux de cet hôpital ont approuvé les abus du Code, près de 80 % des recettes du budget 2009 de cet hôpital estimé à environ 3 milliards de f CFA ont été fournis par ce mode de paiement, les pièces officielles des usagers sont confisquées, les malades et cadavres séquestrés dans certains services faute d’argent pour régler les factures.
Le manque de transparence dans la facturation fausse les règles de la concurrence. Il n’est donc pas possible à l’heure actuelle d’étudier à fond l’offre en soins de cet hôpital qui se sert de sa position dominante pour arnaquer les usagers. En révélant toutes les informations relatives au Code, l’hôpital Laquintinie risque d’étaler au grand jour les défaillances de ce système et provoquer l’ire des usagers qui revendiqueront avec véhémence leurs droits quotidiennement violés (absence des lits, des médicaments, l’insalubrité ambiante, favoritisme et corruption (des personnels soignants qui aident les usagers à contourner le code contre espèces sonnantes et trébuchantes).
On pourrait ajouter à ce tableau des maladresses managériales le cas tout aussi édifiant de l’hôpital central de Yaoundé où les salles d’hospitalisation étaient souvent mises en location pour l’organisation des conférences publiques. Dans l’un et l’autre cas, le malade, qui est la raison d’être de l’hôpital, n’est pas consulté avant la prise des décisions. Il subit les reformes iniques qui débouchent sur les violations de ses droits et ne dispose même pas une brèche formelle pour espérer une réparation des torts. Il ne lui reste qu’à payer, se taire ou mourir ! Jusqu’à quand va t-on contenir les frustrations qui découlent de nombreux actes d’injustice sociale dans nos hôpitaux ? A quand la fin de la politique de l’embellissement des sépulcres si chère à nos dirigeants ?
Se soigner dans de bonnes conditions est un lourd investissement pour la plupart de vos compatriotes qui croupissent dans une misère indicible. En cas de malaise, ils font d’abord recours au «docta» du coin qui vend les médicaments de provenance douteuse et qui généralement a, aussi surprenant que cela puisse paraître, une solution à tout problème de santé ! Les indigents ne se résolvent à aller à l’hôpital que lorsque l’état de santé devient alarmant. Dans la plupart des cas, ce scénario se termine par un décès. C’est un discours constant et permanent que les pouvoirs publics feignent d’ignorer mais qui produit de la désolation dans nos quartiers au quotidien.
Il est important de construire de nouveaux hôpitaux, de renforcer les plateaux techniques, de recruter les personnels temporaires mais il serait mieux de toucher là où ça fait plus mal: l’accès économique aux soins. Dire à ce propos que le Service d’Aide d’Urgence Médicale (Samu), restreint à deux grandes villes, est un service public élitiste n’est pas une exagération. Du site de l’accident aux urgences de l’hôpital, le petit voyage à bord d’une ambulance non médicalisée coûte 10.000 f CFA. N’est-ce pas une fortune pour le conducteur de moto taxi qui fait péniblement une recette journalière moyenne de 2.000 f CFA ? Surtout que la destination est un hôpital où un mauvais maniement du langage de l’argent vous garantit d’autres traumatismes.
Le manque de volonté politique du gouvernement fait des ravages humains et éloigne notre pays des objectifs de santé publique. Il est donc urgemment question de :
• Respecter la totalité des instructions contenues dans la feuille de route du Ministère de la santé publique ;
• Respecter l’engagement pris par le Cameroun lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement en 2001 à Abuja au Nigeria d’allouer au moins 15 % du budget annuel à l’amélioration du secteur de la Santé, soit au moins 386 milliards CFA du budget 2010.
• Enclencher et accélérer la mise en place d’une assurance-maladie par le gouvernement pour améliorer la santé, réduire les inégalités et répondre promptement aux attentes des populations en matière de santé publique ;
• Instaurer une « journée nationale de l’hôpital » qui permettra de se pencher annuellement sur les problèmes spécifiques du secteur hospitalier au Cameroun (la disponibilité, l’accessibilité et la qualité des infrastructures, des soins, des équipements et des ressources humaines).
• Améliorer les conditions de vie et de travail des personnels des hôpitaux publics et CHU à travers notamment la prise en charge gratuite des personnels malades, le conflit de leadership entre les surveillants généraux et les conseillers médicaux, la confusion administrative entre les quotes-parts et les primes, etc) ;
• Supprimer immédiatement et sans condition le Code et autres systèmes de financement qui violent les droits fondamentaux des patients dans les hôpitaux et créer des espaces de recours en cas de litiges ;
• Exiger que les représentants des malades dans les comités de gestion des hôpitaux publics rendent régulièrement compte aux populations.
Thursday, April 15, 2010
Monday, April 5, 2010
FRI & Cameroon Link Become Strategic Partners
James Achanyi-Fontem
Focal Point FRI Cameroon
Farm Radio International, FRI, endorsed a formal strategic partnership agreement with Cameroon Link that became effective from the 1st April, 2010. Within the partnership arrangement, FRI will assist Cameroon Link to act as its focal point for Cameroon to promote community radio initiative actions at the service of small scale farmers and breeders over a specific time period through an engagement agreement. This partnership comes after many years of fruitful collaboration.
In accordance with its Partnership Policy, Farm Radio International enters into Strategic Partnership Agreements with organizations that share a commitment to serving the communication needs of smallholder farmers through effective radio services, and that have values and goals that are consistent with or complementary to those of Farm Radio International.
The partnership agreement signed between FRI and Cameroon Link outlines shared goals of the two organizations and describe how they will work together to achieve the goals.
Farm Radio International
Farm Radio International is a Canadian-based, not-for-profit organization working in direct partnership with over 325 radio broadcasters in 39 African countries to fight poverty and food insecurity. Its mission is to support broadcasters in developing countries to strengthen small-scale farming and rural communities. It was established 30 years ago in response to the fact that farm radio broadcasts in the global south did not, for the most part, serve small-scale farmers. Rather, they were geared toward large-scale commercial farmers – an audience with very different needs from the largely subsistence farmers that make up the large majority of the populations of these regions. By producing and sharing radio scripts, a weekly news and information service, and other valuable resources with radio broadcasters, Farm Radio International improves the relevance and quality and increases the quantity of farm radio programming of partner stations that, collectively, serve some 220 million small-scale farmers in Africa.
Cameroon Link
Cameroon Link is a registered charity, not-for-profit organisation created on the 9th September 1991 with head office in Douala, Cameroon. Its objectives include the promotion of food security through interaction with small scale peasant farmers and breeders with media practitioners, especially those involved in community radio action. Media action focuses on poverty alleviation through the promotion of food and nutrition, community health development, women’s empowerment, human assistance, advocacy, education and communication on the rights to adequate food for all.
Cameroon Link was legalized on the 23rd November, 1992 as a national umbrella NGO of professional dialogue groups of communication specialists, journalists, agriculture, health and social welfare workers, following a crucial lack of good circulation of information on self-help development policies, social welfare, infant and young child nutrition and food-self sufficiency in Cameroon. Cameroon Link coordinates activities of some 23 Community Based Organisations interacting with farmers and breeders in six (6) of Cameroon’s ten (10) regions with good community radio linkages.
Cameroon’s target audience through community radio is 20.000.000 listeners, 65% of who are peasant farmers and breeders with very low income sources. Cameroon Link has been broadcasting partner with Developing Countries Farm Radio Network known today as Farm Radio International Canada for over 20 years.
To achieve its goals, Cameroon Link organises media advocacy and social mobilisation activities, networking exchanges, capacity building trainings, conferences, symposia, seminars, information and communication campaigns in collaboration with community radio stations. On the 30th March 2004, Cameroon Link Youth for Development Association (Camlink Y4DA) was created to address gender and youth empowerment issues due to the vulnerability of the girl child at puberty age. The authorisation of Camlink Y4DA is referenced no. 0364/RDDJ/C19/BAPP of 8th April, 2004.
FRI & Cameroon Link Shared or Complementary Goals, Values, and Strategies
•Serve rural communities.
•Encourage journalistic activity that is characterized by accuracy, fairness and balance.
•Support the use of radio to ensure that knowledge is shared with the widest appropriate audience and that farmers have an opportunity for effective involvement in decision-making processes which affect them.
•Support practices, policies and technologies that promote sustainable and equitable development.
•Encourage community self-reliance and control of local development.
•Respect local cultures and the voices and decisions of farmers and their communities.
•Encourage social and economic change that is beneficial to small-scale farmers and farming families and that is gender inclusive and respectful of cultural diversity.
•Support building broadcaster capacity in production, technical, journalistic, and other skills.
The ultimate objective of this partnership is to increase the extent to which farmers in Cameroon are able to benefit from the information and communication services that are made available to them by radio. This ultimate objective will be pursued by enabling Cameroon radio broadcasters to provide listeners with more and better programming for farmers and rural communities.
To this end, the partnership will:
•Increase the number of radio broadcasters that receive Farm Radio International’s information services, including script packages and Farm Radio Weekly
•Increase the extent to which broadcasters use the resources of Farm Radio International
•Strengthen the input and feedback that comes to Farm Radio International from broadcasters related to its services, enabling FRI to improve the quality and relevance of its services
•Gather more information about how broadcasters use FRI resources and how listeners respond to the radio programs that are based on them
For more on Farm Radio International , please click on the following link – www.farmradio.org and for Cameroon Link, click on – http://cameroonlink.info
Friday, March 19, 2010
Thousands Celebrate UNESCO In Moungo
More than 70 dance groups display at the esplanade of Lenale Ndem Royal Ralace
By Martin Nkematabong
Over 4500 persons including administrative officials, tourists, legendry paramount rulers, fleets of warriors, nobles and commoners on Saturday, March 6, 2010 converged at the royal palace of H.R.H Fonjinju of Lenale Ndem to celebrate the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization's (UNESCO) newly created club at Melong, in the Moungo Division.
The Lenale Ndem UNESCO club, which was launched on 22 October 2009, has been reinforced with a magnificent museum, which currently contains 2,800 artifacts, vividly designed to portray the treasures of kings and monarchs, the myth of secret societies, the pomp of heroism, the grandeur of war and conquest and the artistic heritage of African art, music and Cameroon history.
Addressing the multitude, the assistant senior divisional officer (SDO) for Moungo, Tapca Albert, who cut the symbolic ribbon, said “Cameroon's heritage is a key component of its identity, and called on the population and public authorities to make it a moral obligation to ensure that the truth engraved about the past on stones and woods is truly safeguarded.”
He congratulated the chair of the Moungo UNESCO Club, HRH Fonjinju Tatabong Alexandre, on his relentless effort to immortalize the story of Cameroon through art galleries and monuments, intimating that the armories, masks, musical instruments, antic containers and furniture that array the esplanade of Lenale Ndem royal palace do not only vitalize the affluent culture of the country, but also give past experiences a lucid meaning.
In corroboration, Fonjinju said the museum basically aims at satisfying the quest of a hundred tourists and archaeologists who troop into his palace every summer for studies and leisure, support of children of Moungo, their families and communities in the socio-culturaI and intellectual spheres, as well as support government's effort to sustain and promote tourism in Cameroon.
The traditional ruler called on the administrative authorities and the population of the Moungo to work hand-in-glove to overcome eminent challenges facing community museums in Cameroon. The main difficulties, according to Fonjinju, include the lack of expertise to collect, conserve and preserve artworks, and inadequate finances to recruit qualified staff for effective educational services.
The esplanade of Lenale Ndem palace did serve as a veritable picaresque of the Cameroonian traditional culture. Some 22 para-mount rulers from the West, South West, north West, the Littoral and the Northern regions of Cameroon were buoyantly ushered into the ceremonial ground by hubs of warriors and fIre dancers, who charged and darted from one part of the palace to another, ripped the air with the tips of their swords and ruffled every heart with chafers of gunfire. For more click on http://camlinknews.blogspot.com and http://uk.youtube.com/camlink99/
Martin NKEMATABONG is a
Senior Socio-Cultural Journalist
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Wednesday, January 27, 2010
Halte au «Code» de l'Hôpital Laquintinie de Douala!
Par Christian Eitel Locka
Président National,ACTHU
Le système de «Code» a été instauré à l’hôpital Laquintinie, le principal de la capitale économique du Cameroun, pour officiellement amoindrir les tracasseries de traitement auxquelles les usagers faisaient régulièrement face.
Par Code, il faut comprendre un package comprenant notamment les médicaments, les soins, les charges d’entretien et de maintenance, les primes du personnel, le prix de la salle, etc. En payant le Code d’une maladie, le malade devait être entièrement pris en charge par l’hôpital puisque ce système de traitement élimine le garde malade.
Quelques mois après sa mise en application, ce système s’est révélé être en réalité un Complot Ourdi par la Direction pour Escroquer (Code) les usagers ; les coûts des codes sont gardés secret au grand public et ne sont révélés aux malades qu’à la caisse lors du paiement; les malades ne sont pas informés du contenu des codes, donc de tout ce qui leur est administré, parfois même pas de la durée du traitement. Un personnel peut alors ajouter ou retrancher un élément du Code sans courir le risque d’être dénoncé. Tant pis pour les sujets allergiques à quelque produit !
« Paie et tais-toi ! » C’est la formule consacrée au Code. Les usagers continuent à payer des Codes de plus en plus vides (pas de médicaments, de lit, d’entretien, etc). Conséquence, les usagers déjà émus par l’état de santé inquiétant de leurs proches saignent à nouveau financièrement pour compléter le package selon les conseils de certains personnels qui en profitent parfois pour faire de bonnes affaires (vente illicite de médicaments, seringues, ...)
Alors que l’entrée de l’hôpital est gratuite et que le Code l’écarte officiellement du circuit du traitement, le garde-malade est obligé de payer un ticket de CFA 500 subtilement glissé dans la facture du dossier médical. Bienvenue à la foire ! A partir de 21 heures, c’est au tour des vigiles de se sucrer en exigeant CFA 200 ou CFA 300 par usager.
Dans certains services de cet hôpital, les malades sont parfois séquestrés pendant des heures voire des jours parce qu’ils n’ont pas réglé leur facture ; les téléphones portables, cartes nationale d’identité et autres pièces importantes sont confisqués. Face à ces humiliations et injustices à répétition, les usagers n’ont aucune voie de recours.
Mensonge, escroquerie, vol…Les victimes quotidiennes de ce système inique se comptent par milliers. A lui seul, le Code aurait fourni près de 80% des recettes du budget 2009 de l’hôpital Laquintinie estimé à 3 milliards de FCFA. Voilà pourquoi un cadre de l’hôpital peut prévenir sous cape que «Si aujourd’hui le Code saute, certains services vont s’écrouler».
Trop c’est trop ! Les malades ne sauraient servir de vaches à lait à une administration en panne d’idées de management. En plus des subventions qu’il reçoit du Ministère de la santé publique, l’hôpital Laquintinie abuse les usagers à travers le Code qui cache mal une qualité de traitement et de soins déplorable.
Dans un passé récent, l’hôpital central de Yaoundé s’illustrait par une astuce inédite et scandaleuse pour renflouer ses caisses en mettant des salles d’hospitalisation en location pour l’organisation des conférences.
Toujours au chevet des malades, Acthu exige des pouvoirs publics que cesse immédiatement le Code qui favorise la violation multiple, flagrante et constante des droits des malades et que la société civile soit associée à une réflexion sérieuse sur le mode de financement des hôpitaux publics car ce qui se fait pour le malade sans le malade est contre le malade.
La santé est un droit fondamental non négociable !
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Thursday, December 3, 2009
HALTE à LA POLIOMYELITE !
Par ROSETTE OMBESSACK, Cameroon Link
La seconde semaine d’actions de santé et de nutrition infantile et maternelle-SASNIM-2009 aura lieu du 04 au 06 décembre 2009. A cet effet, les hommes de média de la ville de douala ont reçu hier un briefing sur le déroulement de cet évènement dont l’importance n’est plus à démontrer .c’est la salle de conférence de la délégation régionale de la santé du littoral qui a servi de cadre à la rencontre que présidait le Dr. Ngouadjio Patrice , délégué par intérim, qu’accompagnait le docteur Sume Gérard, chef d’unité responsable du programme élargi de vaccination(PEV).
Il s’agit d’une semaine pendant laquelle un paquet intégré d’interventions à haut impact sur leur santé est offert aux jeunes enfants et aux femmes dans le but de contribuer à l’amélioration de leur santé et de la maintenir. Pendant donc 03 jours, les équipes de santé vont proposer différents services tels que la vaccination de tous les enfants de 0 à 5 ans contre la poliomyélite l’administration de la vitamine A à tous les enfants de 6 à 59 mois et aux femmes ayant accouché dans les 8 semaines ,le rattrapage des vaccins de routine pour les enfants de 0 à 11mois et des femmes enceintes n’ayant pas complété leur calendrier et , enfin, le déparasitage des enfants de 1 à 5 ans .Pour la région du littoral, environ 600000 enfants devront être vaccinés, 470.000 prendront la vitamine A et 460.000 le mebendazole. L’introduction de la vitamine A et du déparasitage dans le PEV est d’autant plus important que, seulement dans la ville de douala, 40% d’enfants ont une carence en vitamine A et 56% souffre d’anémie, dont le déparasitage constitue un palliatif.
Pour pouvoir réussir le pari dans notre région, aux dires du Docteur Sume Gerard 18 points focaux ont été mis en place avec 162 superviseurs, 1.047 mobilisateurs, 65 équipes mobiles et 982 qui vont assurer le porte à porte. Ce dernier étant la principale stratégie retenue, les populations sont invitées à réserver un accueil chaleureux aux équipes de vaccination dans leurs domiciles. D’autres stratégies seront associées dans chaque district selon l’ampleur du rattrapage des vaccins de routine pour les enfants de 0 à 11 mois et les femmes enceintes n’ayant pas complété leur calendrier. Il est également à noter que tous les services offerts pendant la SASNIM sont gratuits..
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Tuesday, November 3, 2009
Mbindia Monastery Project Takes Off Soon
By Afutendem Lucas Nkwetta,
Dschang University
After the reconciliation talks in Azi Palace on 12 October 2009 that were reported as having put an end to the crisis between HRM the Fon of Fontem and HRH the Chief of Mbindia village in Lebang Kingdom, HRM Fontem paid an official visit to Mbindia and to the proposed site for the Monastery on Saturday 31 October 2009.
HRM the Fontem left Azi Palace as early as 8 AM, accompanied by a delegation of about seventy people, made up of Lebang chiefs, Bekems, forerunners and palace aids. They were received at Letia-Lefoc quarter in Mbindia by HRH Fombindia Mbeacha Eric at 9AM. After resting at Ndi Folefoc’s compound, they walked to Mbindia Palace some 20 minutes away. HRH Fombindia then officially received HRM and his entourage for 10 minutes in the palace. A program for the visit was made public and the delegation decided to brave the hills by climbing to the site of the Monastery: Khoti, above the Nyifuangonkem. Thereafter, they were to return to the palace for an evaluation meeting and the traditional address to the population.
The two-hour walk was tedious but worth the pains and the traditional rulers braved it courageously, passing through Achena-Nyi and Ndengkup and Khoti quarters. Some other people had left Ndungweh, Lekong Forkem, Mbeoh, Njenacha and nearby Ngundeng to welcome HRM in GPS Khoti. They applauded as the rulers arrived the school.
HRH Fombindia showed HRM Fontem the land he had prepared with his people as the proposed site for the construction of the Monastery. They decided to walk round the site, mapping the boundary, indicating brooks and valleys that were to serve as landmarks. Another stopover was at Ndi Fuasehngong’s compound in Achena-Akoh where some refreshment was offered amidst songs and prayers for peace, love, unity and progress.
The delegation walked back the Mbindia palace through Azehndem, Ndungbin and Nzenatah quartes to meet hundreds of people who had assembled to wait for them. Eseih and other songs were sang as the Lebang traditional rulers, led by HRM Fontem descended from the left hand side of the Mbindia palace into the arena. Smiles, applause, ululations and traditional respects followed as people expressed their delight in seeing Lebang united again.
After resting, lunch was served in total respect of traditional cuisine and protocol. Chapped Goats, fufu, plantains, pork, wine and beer flowed into the Lemoh from various end of Mbindia palace. HRM the Fon of Fontem then withdrew into the inner lemoh of Mbindia with all his chiefs for intensive talks that lasted for an hour.
When the traditional rulers emerged, HRM the Fon of Fontem climbed the rostrum in Mbindia and addressed Lebang. He said he had come to Mbindia because “seeing is better that listening to information from 1000 people.” Apart from personally visiting the site of the Monastery, the visit was to cement his reconciliation with Fombindia. He told the people of Mbindia to respect their chief, remain united, hardworking and also praised them for maintaining roads clean.
He informed the Lebang population that whatever had occurred between himself and Fombindia was now outdated and nobody should go back to it. Any problems between them had been settled and in the LEFEM manner. He reiterated the close and long ties between Fombindia and Fontem, adding, “No body should try to incite problems between us again.” In his traditional feihmbow ceremony, he called on all to support the unity of Lebang and Monastery project that is coming in to ameliorate the living conditions of the people of Mbindia and Lebang. HRM was duly escorted out of Mbindia through the school and Lefoc at about 6 p.m.
Afutendem Lucas Nkwetta is a Lecturer at the University of Dschang ,Faculty of Letters and Social Sciences, (Department of Applied Foreign Languages). He is also the Station Manager of Lebialem Community Radio at Menji and Board Member of Menji Community Tele-Centre . He can be reached through the following address. P.O. BOX 49 Dschang-Cameroon Tel: +00237 77555133
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Tuesday, April 21, 2009
TRAFIC D’ENFANTS
TRAFIC D’ENFANTS EN AFRIQUE
Par YEBGA VICTOR
Assistance-Action
Une des conséquences de la crise économique qui handicape cruellement le continent Africain depuis bientôt plusieurs décennies, est la généralisation de la pauvreté au niveau des couches défavorisées de la population. On le voit un peu partout, les jeunes sont frappés de plein fouet par le chômage. Dans certains pays, tel le Cameroun, la situation est très grave et le taux de désœuvrement chez les jeunes âgés de 12 à 18 ans est très élevé. Dans certaines régions du pays, ce taux avoisine les 70%. Une grande partie de cette jeunesse se cantonne dans les villages car n’ayant pas d’attache familiale en ville : c’est alors qu’entre en jeu le phénomène du trafic des enfants. Dans la majorité des cas, le deal se conclu verbalement soit indirectement entre le trafiquant d’enfants et le parent, soit directement entre l’enfant lui-même et le trafiquant. Ce dernier, négocie le départ de l’enfant du village contre une prise en charge en ville et une somme d’argent est alors versée au parent. Cette somme varie entre 50.000 FCFA et 100.000 FCFA. Le trafiquant s’engage à conduire l’infortuné jeune jusqu’à la famille d’accueil. Cette prise en charge comprendra : l’hébergement du jeune garçon ou de la jeune fille, l’octroi d’un petit salaire mensuel, l’inscription dans une école ou l’intégration dans une structure de formation professionnelle.
Au Cameroun, la plupart de ces enfants sont recrutés dans les provinces de l’ouest, du nord-ouest et du sud-ouest, et ce trafic se généralise de plus en plus. Il concerne les jeunes filles de 10 à 15 ans qu’on recrute pour les travaux ménagers et les petits garçons âgés de 12 à 17 ans pour les travaux dans les champs de cacao des départements du sud Cameroun.
Lorsque l’enfant intègre sa nouvelle famille, après 6 mois environ sont rêve d’épanouissement s’évanouit : au lieu d’une vie paisible, il découvre l’Esclavagisme de ses nouveaux parents qui ne manifestent à son endroit que sentiments de mépris, d’intimidation et de violences.
Lorsque le taux de violence exercé au quotidien sur l’enfant devient croissant : violence psychologiques et physiques à la maison ou aux champs de travail, l’enfant quitte la maison et intègre la rue d’où le phénomène croissant des enfants de la rue dans les villes de Douala et Yaoundé. Quant aux jeunes filles, elles subissent les séisses sexuels et les brimades divers, et dés qu’elles atteignent un âge raisonnable les réseaux de prostitution leurs ouvrent leurs portes.
Les pays africains doivent s’organiser pour mettre fin à ce phénomène de barbarisme d’une autre époque car le développement de notre continent passera par l’éducation de nos enfants qui doivent être considérés comme le fer de lance du développement de l’Afrique. Pour plus d'information, cliquez sur http://assistance-action-parrainage.blogspot.com/
Par YEBGA VICTOR
Assistance-Action
Une des conséquences de la crise économique qui handicape cruellement le continent Africain depuis bientôt plusieurs décennies, est la généralisation de la pauvreté au niveau des couches défavorisées de la population. On le voit un peu partout, les jeunes sont frappés de plein fouet par le chômage. Dans certains pays, tel le Cameroun, la situation est très grave et le taux de désœuvrement chez les jeunes âgés de 12 à 18 ans est très élevé. Dans certaines régions du pays, ce taux avoisine les 70%. Une grande partie de cette jeunesse se cantonne dans les villages car n’ayant pas d’attache familiale en ville : c’est alors qu’entre en jeu le phénomène du trafic des enfants. Dans la majorité des cas, le deal se conclu verbalement soit indirectement entre le trafiquant d’enfants et le parent, soit directement entre l’enfant lui-même et le trafiquant. Ce dernier, négocie le départ de l’enfant du village contre une prise en charge en ville et une somme d’argent est alors versée au parent. Cette somme varie entre 50.000 FCFA et 100.000 FCFA. Le trafiquant s’engage à conduire l’infortuné jeune jusqu’à la famille d’accueil. Cette prise en charge comprendra : l’hébergement du jeune garçon ou de la jeune fille, l’octroi d’un petit salaire mensuel, l’inscription dans une école ou l’intégration dans une structure de formation professionnelle.
Au Cameroun, la plupart de ces enfants sont recrutés dans les provinces de l’ouest, du nord-ouest et du sud-ouest, et ce trafic se généralise de plus en plus. Il concerne les jeunes filles de 10 à 15 ans qu’on recrute pour les travaux ménagers et les petits garçons âgés de 12 à 17 ans pour les travaux dans les champs de cacao des départements du sud Cameroun.
Lorsque l’enfant intègre sa nouvelle famille, après 6 mois environ sont rêve d’épanouissement s’évanouit : au lieu d’une vie paisible, il découvre l’Esclavagisme de ses nouveaux parents qui ne manifestent à son endroit que sentiments de mépris, d’intimidation et de violences.
Lorsque le taux de violence exercé au quotidien sur l’enfant devient croissant : violence psychologiques et physiques à la maison ou aux champs de travail, l’enfant quitte la maison et intègre la rue d’où le phénomène croissant des enfants de la rue dans les villes de Douala et Yaoundé. Quant aux jeunes filles, elles subissent les séisses sexuels et les brimades divers, et dés qu’elles atteignent un âge raisonnable les réseaux de prostitution leurs ouvrent leurs portes.
Les pays africains doivent s’organiser pour mettre fin à ce phénomène de barbarisme d’une autre époque car le développement de notre continent passera par l’éducation de nos enfants qui doivent être considérés comme le fer de lance du développement de l’Afrique. Pour plus d'information, cliquez sur http://assistance-action-parrainage.blogspot.com/
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